Petite Histoire
Salut ! Aujourd'hui je vous présente un petit texte que j'ai écris il y a une semaine. J’espère qu'il vous plaira et à bientôt.
L’ombre
de Creakport
La
nuit tombe sur Creakport, la pluie ruisselle sur les toits d’ardoises
et les rues désertes se jettent dans la mer en contrebas de la
ville. Les lumières sont éteintes, mais pourtant une ombre se
déplace, elle va et vient dans les places sans faire de bruit, sans
éveiller les soupçons endormis à cette heure tardive. Souvent elle
s’arrête devant les vitrines des biscuiteries avec envie, mais
cette fine couche de verre la sépare de son repas. Continuant son
lèche-vitrine, elle tremble, la pluie et le froid la tiraille et
semblent lui en vouloir, mais sous les pare-vents des magasins, les
quelques gouttes étanche sa soif.
Anne n’est pas endormie,
elle regarde le lointain par sa fenêtre : les montagnes, l’océan,
les forêts et les toits. Alors que ses yeux allaient se fermer,
l’ombre passe devant sa maison et se fige devant le pâtissier «
Palace du Gâteau » voisin. Elle la regarde avec curiosité « qui
peux bien sortir par ce temps et par la pluie ». Le spectre ne fais
pas attention à la petite fille qui l’épiait mais aussi à la
flaque dangereuse juste derrière elle. En la voyant trébucher, Anne
prit son parapluie et ses bottes avant de rejoindre la pauvre
victime. L’ombre ne sent plus les gouttes lui tomber dessus, elle
ouvre les yeux et vois devant elle, un visage doux et naïf.
«
-Que fait tu ici ? Demande Anne
-Je
cherche à manger et un abri.
-Tu
n’as pas de maison ?
-Non... »
Anne
aide la fillette à se lever et elles partirent aussitôt sous la
protection du porche de la maison. Son visage est sale et triste, son
large manteau noir cachait un corps chétif creusé par la faim.
«-
Merci mais je dois partir. Dit l’inconnue
-Tu
m’as dit que tu n’avais pas de maison. Où veux tu aller ?
-Nulle part.
-Je
ne savais pas que des gens mourraient de faim ici. Tu veux quelque
chose ?
-Non.
-Tu
m’as dis que tu avais faim. Tu n’as pas de parents ?
-Si.
Elle pointe le ciel obscur.
Anne
se tu, elle prit l’orpheline par le bras et l’emmena dans la
cuisine. Elle fouille dans les grands placards de la salle et
rapporte quelques biscuits. La fillette mange en ne disant rien comme
si ce sablé lui été défendu. Les parents d’Anne attiré par le
bruit de la porte d’entrée la voit en compagnie d’une jeune
fille sale et vilaine en train de déguster leur provision.
«
-Qui est-ce ? Demande le père
-Une
fille perdue et seule.
-Nous ne t’avons pas
autorisé à la faire entrée. Qu’elle parte.
-Mais elle n’a pas de
maison, ni de famille, ni d’argent, ni de parapluie !
-Cela m’aie égal, si ses
parents s’étaient mieux occupés d’elle, elle ne serait pas là
à quémander notre aide ! »
La
jeune vagabonde sortis d’elle même de la maison et avec un brin de
mélancolie dit « ne te fais pas de soucies, ce n’est pas la
première fois », puis elle se transforma en ombre et disparaît
dans le noir. Anne laissa couler une larme qui se mêla à celle du
ciel, une parmi tant d’autre.

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